Le Jardinier démerdard

À la recherche de l'étiquette parfaite

La perfection n'est pas de ce monde me direz-vous, et vous avez raison, mais on peut quand même essayer de s'en approcher.
Depuis que je fréquente ce forum, j'ai appris la méthode, la science et la discipline ! :ricane:
Avant, en gougnafier que j'étais, je plantais simplement ce que je trouvais sympa sans m'intéresser au nom ni aux caractéristiques de mes plantes.
Mais quand j'ai voulu participer au premier échange, je me suis trouvé particulièrement niaiseux quand j'ai vu tout le monde proposer ses trésors affublés de noms savant en LATIN Oupelaille la marche était haute !
J'ai donc commencé par me développer ce que je sais faire, c-à-d. une base de données  contenant les noms de toutes mes plantes, leurs exigences de culture ainsi que la plate-bande dans laquelles elles trouvent. Ça l'aide ! :oui:
Mais restait encore le problème de l'étiquette : comment faire pour repérer facilement ses plantes sans avoir à retourner tout le jardin ?
Quelles seraient les qualités recherchées pour les étiquettes à plante ?
1° solidité : nos étiquettes doivent pouvoir tenir le coup sous le poids de la neige qui s'accumule durant nos hivers sibériens. Elles doivent également résister aux multiples coups de râteau ou de binette qu'elle ne manqueront pas de recevoir lors de l'entretient de nos platte-bandes.
2° Durabilité : bon, on sait que les hivers sont rudes chez nous, mais disons qu'une étiquette qui tiendrait le coup un minimum de 5 ans serait souhaitable.
3° Esthétique : l'étiquette doit rester discrète et ne pas voler la vedette à la plante qu'elle identifie. Mais par contre, elle doit être quand même facilement visible, sinon elle ne sert à rien. Le compromis entre discrétion et visibilité se situe alors dans l'esthétique : l'étiquette ne doit pas faire tache.
4° faible coût : avec plus de 250 plantes à identifier, une étiquette trop dispendieuse entamerait sérieusement le budget réservé au guidounage :ricane:

Quelques essais
On peut d'emblée éliminer tout support en plastique, incluant l'étiquette d'origine trouvée dans le pot lors de l'achat. Ces étiquette deviennent cassantes sous l'effet des rayons du soleil et du gel, Elle ne tiendront pas plus d'un an.

Premier essai
Comme tout le monde, j'ai d'abord essayé ces fameuses étiquettes (ou plutôt support à étiquette) qu'on trouve dans une bonne quincaillerie située dans une vallée sise en Ontario.


A priori, on leur prêterait une assez bonne longévité : support inoxydable en zinc sur des tiges galvanisées. Malheureusement, le calibre des tiges galvanisées ainsi que celui de la tôle de zinc sont trop mince et après un hiver, la neige a vite fait de les écrapoutir lamentablement et en se retirant elle nous livre un spectacle désolant digne des tranchées de la première guerre mondiale :main_bas:


Donc l'étiquette en zinc se trouve éliminée dès le point n°1 et a fortiori le point n°2.

Deuxième essai
L'Idée m'a été fournie ici, dans ce forum : les lamelles de store en aluminium. Or un de mes fistons travaillait à l'époque à un endroit où il pouvait en récupérer à volonté. Le point n° 4 se trouvait donc rempli au boute :yesss:


Mais, après le premier hiver, je me suis rendu compte que d'une part elles ne résistaient pas non plus au poids de la neige, d'autre part l'hiver pourtant déjà très long, ne l'était pas assez pour me permettre de guérir du torticolis acquis durant l'été en penchant la tête de côté pour lire le nom des plantes, donc exit la lamelle de store  :kick:

Prochain épisode : LA solution !

Admin a écrit:Mais quand j'ai voulu participer au premier échange, je me suis trouvé particulièrement niaiseux quand j'ai vu tout le monde proposer ses trésors affublés de noms savant en LATIN Oupelaille la marche était haute !

Felix qui potuit rerum cognoscere causas : Heureux celui qui a pu pénétrer les causes secrètes des choses.

1° solidité : nos étiquettes doivent pouvoir tenir le coup sous le poids de la neige qui s'accumule durant nos hivers sibériens. Elles doivent également résister aux multiples coups de râteau ou de binette qu'elle ne manqueront pas de recevoir lors de l'entretient de nos platte-bandes.

Oupelaille ! On dit « plate-bande » et « entretien » !